Premièrement, cette rentrée est riche en échéances fiscales, solde de l’impôt sur le revenu, sur la fortune immobilière ou bien la taxe foncière. Mais c’est la période idéale pour commencer à activer certains leviers fiscaux. Toujours dans le but de réduire le montant de votre imposition pour l’année prochaine.
Nous sommes aux deux tiers de l’année, et vous avez de la visibilité sur vos revenus passés et futurs. De ce fait, il est possible de corréler cela sur la source et le niveau de fiscalité que vous aurez à acquitter. Ils participent à la sélection de l’investissement qui pourra donner le levier fiscal le plus attractif.
L’aspect fiscal n’est qu’un des paramètres à prendre en compte dans le choix d’un placement. La pertinence d’un placement s’évalue en fonction de vos objectifs, de l’exposition au risque que vous êtes prêt à prendre et la perspective de rendement.
1/ La déduction fiscale
Cela revient à soustraire une somme des revenus imposables(salaires, revenus fonciers, bénéfices industriels et commerciaux…). Le montant de l’avantage fiscal dépend de la tranche marginale d’imposition (TMI) et des prélèvements sociaux. Bien entendu lorsque la diminution concerne un revenu catégoriel assujetti (ex : les revenus fonciers).
Les versements volontaires sur un Plan Epargne Retraite donnent droit à une déductibilité sur le revenu global. Or cette déductibilité est plafonnée à 10 % du revenu net professionnel de l’année précédente. Toutefois, il est possible de bénéficier d’un rattrapage des plafonds non utilisés sur les 3 années antérieures. De surcroit il est possible de faire un versement exceptionnel. Si une année vous avez un revenu plus important ou un revenu exceptionnel fiscalisé au barème progressif de l’impôt sur le revenu.
2/ La réduction d’impôt
Elle s’applique sur l’impôt de l’année. Pour donner son plein effet, l’impôt doit être supérieur ou égal à la réduction. A défaut, le différentiel peut être perdu ou reporté sur l’année suivante selon le dispositif fiscal en question.
L’investissement dans les FCPI (Fonds Communs de Placement dans l’Innovation) et les FIP (Fonds d’Investissement de Proximité), permet de bénéficier d’une réduction de 25 % des investissements, et même de 30 % pour les FIP Corse. Le montant de la réduction est plafonné à 12 000 euros pour une personne seule et 24 000 euros pour un couple. L’investissement dans des fonds de capital-investissement présente des risques dont le risque de perte en capital qu’il ne faut pas sous estimer.
En premier lieu il faut avoir une double approche, sur l’année et surtout celles à venir.
Dans le cadre de l’optimisation de votre facture fiscale, il faut aussi tenir compte du plafonnement global des niches fiscales, qui s’élève à 10 000 euros ou 18 000 euros, quels que soient les revenus. Si la somme des avantages fiscaux concernés par le plafonnement dépasse ce plafond, l’excédent est perdu.
A ce moment de l’année qu’est la rentrée, vous êtes au clair sur les dépenses qui permettent de bénéficier de certains avantages fiscaux.
En outre il est nécessaire d’avoir une double approche patrimoniale. Car certains leviers fiscaux comme les FCPI/ FIP, ou le PER ont des effets ponctuels. C’est-à-dire que l’on engage une dépense, on fait un investissement, on a un avantage fiscal. D’autres investissements ont des effets fiscaux plus pérennes, comme le Pinel ou le Malraux. Dans ce cadre, il faut avoir une vision un peu plus longue sur ses revenus, sa capacité d’épargne, sur le montant d’impôt que l’on est amené à payer.